Campagne du Soldat Antoine PICHON

237^éme Régiment d'Infanterie

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Antoine PICHON est appelé à l'activité le 6 octobre 1906. Il arrive au 63^ème Régiment d'Infanterie, cantonné à Limoges caserne Beaupuy.

Il est envoyé dans la disponibilité le 12 juillet 1907. Un certificat de bonne conduite lui est accordé.

Il fait deux périodes au 63^ème Régiment d'Infanterie, la première du 16 août 1910 au 12 septembre 1908 et la seconde du 11 avril 1912 au 27 avril 1912.

Rappelé à l'activité par décret du 1^er août 1914, il arrive au Corps le 3 août 1914 en regagnant le 37^ème Régiment d'Infanterie.

Le 137^ème Régiment d'Infanterie, mobilisé à Fontenay-le-Comte du 2 au 6 Août, quitte sa garnison dans la nuit du 6 au 7 Août. Il débarque le 8 Août à Autry (Ardennes). Le 15 Août il se rapproche de Sedan, et le 21, il cantonne à Noirfontaine, Curfox et Senseruth sur la rive droite de la Semoy.

Le 22 Août à 6 heures, le Colonel reçoit la mission de constituer une flanc-garde formée d'une batterie et d'un peloton du 2^ème chasseurs. Cette flanc-garde a pour mission de protéger la gauche de la Division d'Infanterie, elle suit l'itinéraire : Carlsbourg, Graide, Cote 434. Le 1^er bataillon reste avec la colonne de la division.

Combat de Maissin 22 août 1914.

Entre 7h00 et 11 heures, une longue halte a lieu sur la route de Paliseul. A 11h00, la colonne se remet en marche vers Our où elle arrive à 13h00. L'ennemi occupe la ligne Anloy-Maissin. Le général de Division donne l'ordre au 1^er Bataillon de prendre position au delà du village face à Maissin. La 3^ème Compagnie est en soutien de l'artillerie. A 14h30, l'ordre est donné au 1^er Bataillon de s'engager sur Maissin. Il se porte à l'attaque, les 2^ème et 4^ème Compagnies en tête, la 3ème Compagnie en soutien, à 300 mètres.

La 1^ère Compagnie est laissée à hauteur des batteries. A 17h30, les 2^ème et 4^ème Compagnies entrent dans Maissin malgré les feux d'Infanterie partant des lisières de bois. Le reste de la 3^ème compagnie de soutien, pris à partie par des feux d'infanterie et d'artillerie, n'a pu progresser que lentement.

A 19h30, les Compagnies doivent évacuer Maissin incendié. Elles occupent des avanr postes de combat au Sud du village, puis à la ferme de Paliseul. Le 23 Août à 4h00, la D. I. se replie sur Paliseul. Porcheresse.

La flanc-garde du Colonel de Marolles atteint Porcheresse encore inoccupé et s'y installe en cantonnement d'alerte. Bientôt on voit de Porcheresse, le combat qui s'engage à Maissin.

A 21h30, l'ennemi progressant sur tout le front attaque en force Porcheresse. Après quelques instants de résistance, les bataillons pour ne pas être encerclé rompent le combat. Ils se dirigent sur Bouillon où les ont précédés la batterie et les trains.

Le 23 Août, vers 11h00, le régiment est reformé et prend un cantonnement bivouac au sud de Bouillon. Le 2^ème Bataillon est détaché à Corbion pour garder le pont sur la Semoy. Le 24 Août, 1h30, alerte. Le régiment se porte sur la Chapelle, dans la région de Villers-Cernay avec mission de surveiller les débouchés Sud de la forêt, sur un front d'environ 6 kilomètres, les bataillons bivouaquant, à portée de leur front de surveillance.

Le 25 Août, le régiment quitte à 1h30 ses emplacements de bivouac pour franchir la Meuse sur le pont militaire de Bazeilles. Il organise sommairement le terrain entre Thelonne et Noyers, le 2^ème Bataillon prend les avant-postes, le régiment bivouaque à l'Est du village de Thelonne.

Le 26 Août organisation de la croupe 299. A 12h45, le régiment bat en retraite sur la ferme Saint-Quentin. Des tranchées sont construites à mi-pente, face à la lisière des Bois de la Marfée et face au Nord. Elles sont occupées par le 1^er Bataillon. Les 2 autres bataillons sont en réserve à la lisière Nord du village de Chaumont.

Antoine PICHON est porté disparu le 25 août 1914 lors des combats de Hoéville.